Indo’Child en trois mots ?

Indo’Child en trois mots ?

 

Le don de soi, le Cambodge et la persévérance. Autant de valeurs que nous soutenons à travers notre partenariat avec Indo’Child lors des Vendanges du Cœur… et le reste de l’année !

Cette journée est née d’une amitié entre deux pays, des hommes et des femmes, une propriété viticole et une association : Indo Child.

L’association a été créée et est gérée par Laurence Vassas, une rencontre marquante. C’est sur les plages Cambodgiennes que Philippe et Lily Raguenot font la connaissance de Laurence par l’intermédiaire d’un ami commun.

Elle vit au Cambodge depuis 2011. Elle y a posé ses valises lors d’un tour d’Asie et d’une escale qui ne devait durer que 3 semaines dans son pays d’adoption…

Notre héroïne du jour prend la suite d’un projet de construction d’école près de Siem Reap. Cela résonne comme une évidence en elle, qui depuis toujours, mesure la chance que nous avons de vivre en France. L’humanitaire était un projet de vie à ses yeux.

L’association Indo’Child voit officiellement le jour en 2012, suite notamment à la proposition de Marie-Pierre de soutenir cette action lors d’une journée solidaire : les Vendanges du Cœur.

Une école en complément

La scolarité des enfants est obligatoire au Cambodge. Malheureusement l’éducation de ses petits écoliers n’est pas une priorité pour le gouvernement qui surcharge les classes. Les enfants ne peuvent donc  bénéficier de l’enseignement scolaire soit uniquement le matin soit uniquement l’après-midi afin de désengorger les classes.

Vous l’aurez compris, l’école d’Indo’Child vient donc compléter ces demi-journées de « temps libre » des enfants, qui sont habituellement consacrés au travail dans les champs. Le chinois, le khmer, l’anglais et les mathématiques y sont enseignés dans quatre classes différentes.

Combien l’école compte-elle d’enfants ? Au  meilleur de l’année 150 jeunes écoliers de 3 à 18 ans se retrouvent chaque jour dans leur salle de cours. Durant la récolte du riz, on en compte une trentaine seulement.

La vie d’Indo’Child

C’est en grande partie grâce aux fonds propres de Laurence Vassas qu’Indo’Child peut vivre aujourd’hui. Mais de nombreux dons permettent également de prendre en charge la vie de l’école. Par ailleurs, Laurence a fait construite une villa et un bungalow proche de l’école. Initialement, il s’agissait de sa résidence personnelle, qu’elle a mise en location pour subvenir aux besoins de l’association :

  • Salaire des maîtresses
  • Electricité
  • Internet
  • Salaire du directeur de l’école
  • Les frais d’essence du ramassage scolaire : une mobylette et sa charrette qui amusent beaucoup les enfants
  • L’achat de matériel scolaire

Indo’Child a également pu compter sur les mains travailleuses de généreux volontaires. Connaissez-vous le woofing ? Le concept ? Pour un coup de main à la ferme, en bricolage ou en jardinage, vous êtes logés et nourris. Ce concept se développe à travers le monde et permet de voyager au plus proche des populations locales. Et bien sûr si l’on vous en parle c’est qu’il y a un lien avec Indo’Child. Car effectivement, de nombreux jeunes globetrotters mettent la main à la patte dans l’école pour son entretien. Ils ont d’ailleurs été d’une grande aide lors de la construction pour la peinture par exemple qui a été entièrement réalisée par ces jeunes volontaires. D’ailleurs, deux participants des Vendanges du Cœur 2017 se sont mobilisés pour cette belle cause.

Des moments de joies ponctuent la vie de l’école tout au long de l’année comme ces rencontres, les goûters réguliers organisés avec les enfants. Ou bien encore comme l’inauguration de l’école en 2017 ! « Un grand moment de bonheur » se souvient Laurence, « nous avions invité tout le village ».

Il est vrai que certaines difficultés se présentent également régulièrement, comme la corruption qui pose des obstacles au bon fonctionnement de l’école. Mais rien ne peut arrêter Laurence dans sa marche pour l’éducation des enfants de son village, dans la communication autour de ce projet qu’elle représente et dans son empathie pour les autres.

Aujourd’hui, l’école est entièrement construite mais les frais d’entretien de celle-ci sont importants chaque mois. Et pour ne rien vous cacher, Laurence partage beaucoup avec les jeunes qui l’entourent. Elle offre par exemple régulièrement des paires de claquettes par centaines à ses écoliers qui marchent bien souvent pieds nus. Elle se rend disponible pour distribuer des médicaments de première nécessité ou soigner une petite plaie.

Indo’Child c’est l’histoire d’une femme de convictions qui donne de son temps et à laquelle nous sommes fiers de nous associer !